jeudi 28 décembre 2017

écrivains

Ecrivaine, le mot, ça passe pas. J'aime pas. Et en fait, si je creuse un peu la question, je me rends compte que c'est parce que écrivain, j'aime pas non plus. (Du coup je remercie qu'on ait attiré mon attention là-dessus.) Ils sont cons, ces mots. Ils disent un être (entendez l'infinitif du verbe être), alors qu'écrire c'est un faire. On se fiche pas mal de qui il y a derrière (on devrait). Revendiquer un tel statut, c'est déjà vouloir sa statue. Gloriole. Poudre aux yeux pour compenser l'impossibilité d'en vivre – financièrement parlant, car on peut très bien vivre de quelque chose qui ne rapporte rien. Ou dans quelque chose qui ne rapporte rien, ne chipotons pas. Bref. Un instant je rêve qu'on le dise, tous, des gens qui ont leur nom sur des livres publiés : non, arrêtons les conneries, on n'est pas « écrivains ».
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2 commentaires:

  1. Il n'y a pourtant pas de honte à "ça"... C'est bien à quelques écrivains (femmes et hommes) que je dois à peu près tout... et puis comme l'a dit Queneau :"C'est en écrivant que l'on devient écriveron", non ?

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